À propos de Feeërieën
Feeërieën 2025 : des rencontres musicales inattendues, surprenantes, par-delà toutes les frontières
Feeërieën est le festival nocturne gratuit et aventureux de l’AB, niché dans le Parc de Bruxelles, qui fête cette année sa 21e édition. Deux décennies plus tard, le festival reste fidèle à son mantra : explorer encore et toujours de nouveaux territoires musicaux en sortant des sentiers battus. Exactement comme lors de précédentes éditions, avec, par exemple, l’illustre Mohammad Syfkhan en tête d’affiche, le spectacle de danse Into The Open (Voetvolk), ou encore les chansons anarcho-punk de Crass revisitées en acoustique par Jeffrey Lewis.
Feeërieën 2025 promet d’être une nouvelle fois une édition riche en rencontres musicales remarquables, qui brouillent, artistiquement parlant, les frontières géographiques et des genres. Avec par exemple De Mannenbroeders, un projet collaboratif transfrontalier entre le troubadour du folk zélandais Broeder Dieleman (NL) et le leader d’Amenra, Colin H. van Eeckhout (BE). « A Roadburn-esque Elly and Rikkert » selon le magazine Oor.
Le brillant trio Merope fait éclater les frontières entre trois autres pays avec le guitariste belge Bert Cools, la chanteuse Indrė Jurgelevičiūtė originaire de Lituanie et le surprenant flûtiste Magic Malik qui nous vient de France. The Guardian décrit leur musique comme « a total immersion into a realm of skittering Lithuanian folk forms and spectral voices, where analogue and electronic instruments come together ».
Nusantara Beat (NL), nouveau fer de lance du label suisse Bongo Joe, rassemble des membres d’Altın Gün et Jungle By Night pour explorer ensemble leur patrimoine musical indonésien. Le label britannique dub Accidental Meetings orchestre quant à lui une collaboration unique entre le poète/chanteur James Massiah (R.-U.) et le sound curator Lord Tusk (R.- U.)
Parmi les autres moments forts : le folk aux accents black metal du groupe irlandais ØXN (IR), proche de Lankum ; la signature sonore unique du prodige de la dub Elijah Minnelli (R.-U.) qui mêle calypso vintage, cumbia, reggae et leftfield dub ; ou encore Fulu Miziki (CD), collectif congolais qui détourne… des déchets pour fabriquer ses propres instruments – leur nom signifiant “musique des poubelles” en lingala.
Sans oublier Sorvina (DE/US), rappeuse new-yorkaise en résidence à Berlin, soutenue par un excellent backing band, pour un hip-hop jazzy et très soul. Et M I M I (BE), DJ bruxelloise qui délaisse ses platines le temps d’un set méditatif et chamanique.
Soyez toutes et tous les bienvenu·es. La musique et l’être-ensemble ont des vertus lénifiantes. Ils nous apaisent, surtout en ces temps incertains.
Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Ville de Bruxelles, de Sabam For Culture, Liveurope et Bolt.
